SIMU182RG
Français
Etude de faisabilité
Avant de commencer le projet, une étude doit être menée. Ce qui mène à se poser beaucoup de questions en termes de construction, d'informatique et de budget. Pour cette étude, la plupart des recherches ont été effectuées grâce à internet.
Quel type d'avion simuler ?

L'aviation légère est passionnante, c'est un loisir. On peut pratiquer de magnifiques vols et observer des paysages diversifiés, du fait de la basse altitude à laquelle se déroule le vol. Tout pilote est passé par l’aviation légère pour apprendre à piloter. Pour le simulateur, l'avion concerné sera le Cessna 182RG. Cet avion d'aviation légère de 1977 est présent dans les aéro-club tels que les Robin, Piper... Il possède un train rentrant, un pas variable ce qui le rend intéressant à piloter. De plus j'ai choisi cet avion, car quand j'ai commencé à apprendre le vol sur simulateur dans l'association HAIDF nous utilisions cet appareil.
Que doit reproduire le simulateur ?

L'objectif est de concevoir un simulateur complet en matière de commande pour pouvoir reproduire les gestes à effectuer durant un vol réel sans utiliser le clavier et la souris de l’ordinateur. Le point important du projet : le simulateur doit permettre d'apprendre à piloter, s’entraîner à l’exécution des check-list, reproduire une navigation. Ce type de simulateur peut être un outil pédagogique pour les instructeurs avant un vol avec son élève.

Liste des systèmes à reproduire :

► Le groupe motopropulseur :
— Commande de pas d'hélice — Commande du robinet sélecteur de réservoirs à quatre positions (gauche, droit, les deux, coupé) —  Indicateur de niveau de carburant — Indicateur de température et de pression d'huille — Indicateur du compte tours — Indicateur de pression d'admission — Commande de mixture — commande de puissance — Sélecteur magnéto à quatre positions (off, droite, gauche, les deux) + 1 position pour le starter — Commande d'injection pour le démarrage — Commande de pompe électrique — Commande de réchauffage du carburateur

► Les commandes de vol :
— Volant (gouverne de profondeur et d'ailerons) avec bouton d'appel de la radio — Palonnier (gouverne de direction et frein des roues gauche et droite) — Compensateur de profondeur — Compensateur de direction — La manette du frein de parking

► Les commandes de vol :
— L'anémomètre (badin) — L'altimètre — Le variomètre — Le compas magnétique — L'horizon artificiel — La bille et l'indicateur de virage — Le conservateur de cap — Les VOR 1 et 2 — L'ADF

► L'avionic :
— La boîte de mélange — Radio communication (COM 1 et 2) — Radio navigation (NAV 1 et 2, DME, ADF) — Le transpondeur — Le pilote automatique

► Le système électrique :
— Interrupteur de la batterie — Interrupteur de l'alternateur — Interrupteur de l'avionic — Panneau d'alarme — Interrupteur du phare de roulage — Interrupteur du phare de décollage — Interrupteur du phare anti-colision (beacon) — Interrupteur des strobes — Interrupteur des feux de navigation — Interrupteur de l'éclairage du tableau de bord — Interrupteur du réchauffage du tube pitot — Commande du train d'atterrissage — Commande des volets — Indicateur ampèremètre

Possibilité de réalisation de ces systèmes ?

On peut distinguer deux types de simulateurs. Les premiers sont des simulateurs fabriqués avec des commandes et des systèmes compactés dans un boîtier électronique déjà programmé. On achète, on branche, on affecte les fonctions de chaque bouton et ça fonctionne, enfin normalement... On les appelle des modules (Hardware pour la simulation). Les deuxième types de simulateurs, ont leurs commandes et systèmes fabriqués "maison", comme les IOCards de chez Opencockit. Ces derniers vendent des cartes électroniques avec des entrées et sorties où l'on y connecte ses boutons, LED, afficheurs... Le gros avantage de cette solution est que l'on peut faire les fonctions que l'on souhaite avec la position physique des interrupteurs personnalisés. On arrive à ce stade à des cockpits très ressemblants de l'avion en question. L’inconvénient des modules du commerce est que nous sommes tributaires des fonctions que nous délivre le module. Pour notre simulateur nous choisissons de l'équiper de modules, ce qui permet de gagner du temps. Nous optons donc pour la première solution. Nous devons dès à présent trouver des modules qui nous permettrons de réaliser les fonctions que nous avons définies. Vous pouvez voir les modules qui vont être utilisés dans les autres parties de la section « construction » du site.
Quelle modulation des éléments ?

Le simulateur doit être facilement montable et démontable. Il possédera plusieurs parties qui seront fabriquées séparément, puis assemblées entre elles. Chaque partie doit prendre le minimum de place pour que le cockpit soit également transportable. Chaque parties du simulateur doit être réfléchie. Une « maquette » en carton a été fabriquée pour donner et garder une idée de la forme du simulateur que nous souhaitons. C'est aussi un bon moyen pour discuter avec mon père des différentes solutions techniques.
Les différentes parties déterminées (dans l’ordre de construction) :

— Le plan de support — Le support des écrans de la vue du pare-brise — Le tableau de bord — Le poste de droite (contrôle informatique du simulateur + possibilité d'afficher des cartes aéronautiques + pylone central) — La planche du siège et du palonnier — L'enveloppe — Le PC — La gaine de câbles

Quelle solution pour les instruments de vol du tableau de bord ?

Il est possible de concevoir des instruments de vol analogique. Pour faciliter et encore pour des soucis de temps, nous choisissons plutôt d'utiliser un écran sur lequel nous déporterons les instruments de vol.
Quelle configuration informatique (PC + écrans) ?

Pour les écrans nous choisissons d'en dédier trois pour la vue exterrieure. Un pour les instruments de vol sur le tableau de bord et un second pour l'écran principal sur lequel l'on contrôle le PC et où l'on peut également afficher des cartes aéronautiques. Le PC doit être capable de supporter les cinq écrans. Il doit également pouvoir faire fonctionner tout le système sans trop faire saccader les images, « bugger ».
Après cette étude, nous avons décidé de nous lancer dans l'aventure. Cela reste un investissement et beaucoup de travail. Une fois commencé il est dommage d'abandonner.